Une minute de chats

Parce que c’est aussi ça, ma vie. Et qu’une vidéo de chats, c’est toujours bon pour le trafic d’un blogue.

Catégories :Chez Patch, minou Étiquettes : ,

Renard

Je suis en train de me monter une boutique en ligne, et cette pièce va faire partie du matériel à vendre. Ça vous intéresse? Faites-moi signe!

Divers dessins d’hiver

4 janvier 2012 2 commentaires

20120104-161629.jpg

Dans mes oreilles en 2011

Bon, je me dois de rappeler : je n’ai pas tout acheté cette année, et je ne suis pas non plus sur la liste d’envoi des maisons de disques. Aussi, j’ai écouté passablement de vieille musique (dont une compilation de Brassens et les disques des frères Pellerin que j’ai écouté en boucle lors de mes nuits de travail). Cette compilation est alors ce que j’ai écouté de meilleur parmi mes quelques achats de l’année, dans un ordre d’appréciation approximatif. Bonnes découvertes!


1. Richard Desjardins — L’existoire (chanson comme il ne s’en fait plus)
Richard Desjardins est comme le bon vin, il prend de la valeur avec l’âge. Ses textes, sa poésie et son humanité continuent d’évoluer, et sa musique prend en complexité avec le temps. Un baume sur notre époque. lien



2. Galaxie — Tigre et Diesel (rock décrassant)
Olivier Langevin est l’un des derniers rockeurs à encore faire danser les filles. Un rock bien sale sur des beats  entraînants. Et si quelqu’un connaît l’asiatique du clip de Piste 1, faites-moi signe; je lui paierais un drink. lien


3. the Barr Brothers — the Barr Brothers (rock-folk indé-machin)
Soit tout en nuances, soit en ouvrant la machine un peu, nous avons droit ici à un album inspirant. Imaginez Jack White qui aurait réalisé un album des Decemberists… lien


4. Socalled — Sleepover (hip-hop klezmer-montréal-anglo)
Socalled est tributaire d’un univers, il est le point de rencontre de plusieurs influences culturelles. Il est normal alors que chacun des albums qu’il nous livre soit si riche et hétérogène, et à la fois si plaisant et facile d’écoute. lien

5. NSd — Pour emporter (hip-hop de cheu’nous)
Deuxième opus pour la bande de Jeune Chilly Chill et Maître J.  Plus proche des performances en prestation avec de vrais musiciens, et toujours le même dynamisme, la même verve et le même verbe. lien

6. The Weeknd — House of Baloons (la musique du film sur ta vie)
C’est lourd, ça pue le sexe, mais imaginez que c’est la musique qui joue quand vous entrez dans le bar. Sensation de puissance immédiate, genre Kanye West peut aller se rhabiller. Ce soir, vous êtes Dieu. lien

7. Buck 65 — 20 odd years (hip-hop pour ceux qui n’aiment pas le hip-hop)
Compilation de projets auxiliaires de Buck, dont de très belles collaborations avec, entre autres, Marie-Pierre Arthur et Olivia Ruiz. Avec sa voix rauque qui lui est particulière, on réécoute encore et encore. lien



8. MC La Sauce — Société parfaite (Hip-hop au féminin)
Premier long-jeu pour la protégée de Chafiik de Loco Locass. On voit que le métier entre, et la demoiselle a le talent et la langue assez bien pendue pour avoir bien de belles années devant elle. ET avec des amis comme Chaf, Buzzy Bwoy et Imposs, je ne m’en fais pas pour elle. Et oui, on oublie la pochette; appelle-moi pour ton prochain album, miss… lien



9. Gatineau — Karaoke King (hip-electro-machin)
La terre a tourné depuis le dernier album, c’est un Séba nouveau, une formation remaniée, et même un MC BrutaLLL sortant de l’école de charme qui nous livre une solide leçon, loin du rap de garage d’autrefois (pas meilleur ou pire, juste différent). Je cacherais votre mère, au cas. lien

10. Orange Orange — Tropical Passion (pop électro indée(?))
Le premier album du couple Hamel-Sabotage manquait de ce je-ne sais-quoi qui fait qu’on réécoute en boucle. Maintenant libres de création, le problème semble réglé. Au point même que les indécrottables de la scène indépendante trouvent le son trop pop et — sacrilège — très compatible avec celui des radios commerciales… lien

Quelques autres mentions en rafale
La trame sonore de Sucker Punch — Ludovico Einaudi — The Black Keys — Philippe B — Cœur de Pirate — PJ Harvey — Arthur H — Armistice — The Decemberists — Pierre Lapointe — Et encore plein d’autres…

Joyeux [___________]!

Allons, je déconne un peu. Je vous aurais souhaité Joyeuses fêtes, mais vous auriez pensé que c’était par rectitude politique. En fait, il y a Noël, le Jour de l’an, et pour ma part, du 26 décembre au 2 ou 3 janvier, c’est l’anniversaire de quelqu’un que je connais (y compris l’auteur de ces lignes). Alors Joyeux Noël, Sol Invictus, Festivus, Jour de la Vie, anniversaire et tout ce que vous voulez. Mangez, buvez et soyez heureux, réunissez-vous entre amis, en famille, avec votre club de bridge ou avec qui vous voulez, aimez et profitez de la vie! Et reprenez un autre morceau de bûche, je ne veux pas être pogné pour manger des restants pendant 2 semaines…

Merci à tous pour 2011. Année bizarre, difficile sans être nécessairement mauvaise, avec le sentiment d’être passé à côté de plein de choses. J’ai des plans pour 2012, évidemment, on verra ce que ça nous réserve!

Catégories :Chez Patch, Pis des affaires Étiquettes : , ,

Une autre carte de Noël!

L’an prochain vous voudrez être parmi les clients de François Lacoste, comptable. Comme une bonne partie de sa clientèle se situe dans le domaine du voyage, il m’a commandé une carte thématique adaptée.

Cela dit, même s’il est un peu tard cette année, N’oubliez pas que je suis disponible pour ce genre de mandats. En fait, si vous avez une occasion à souligner par une carte, faites affaire avec le Patchwork! Mais si vous avez vraiment, vraiment besoin d’une carte de Noël cette année, plus de détails ici!

Brouillon : Wendigo

Loin du produit fini, mais je compte peaufiner celui-là un peu plus. Pas certain des yeux, c’est sûrement la partie que je vais retravailler en premier…

20111105-161651.jpg

Cartes de Noël

19 octobre 2011 1 commentaire

Cette fin de semaine, c’est en passant devant le rayon des décorations de Noël au centre d’achats que je me suis rendu compte que le temps des Fêtes approche. Amis entrepreneurs, cela veut dire que vous aurez probablement un camion de cartes de Noël à envoyer à vos clients et fournisseurs. Pour les autres, rien ne vous empêche non plus d’envoyer des vœux à ceux qui vous sont chers. Vous pouvez alors choisir à partir d’un catalogue d’une compagnie américaine remplie des mêmes images clichées et sirupeuses que l’an dernier, ou encore encourager le commerce local et l’art d’ici!

En collaboration avec l’imprimerie Sortimage,  j’ai produit cette collection de cinq illustrations. Vous pourrez donc vous démarquer et en même temps acheter local. SI vous êtes capables de monter un souper des Fêtes du terroir, pourquoi pas distribuer des cartes des Fêtes du terroir elles aussi?

Pour commander, contactez Stéphane Brisebois au 450 628-3113, poste 3109. Je vous demanderais aussi de me faire signe si vous en commandez, un truc pour mes statistiques…

 

MISE À JOUR : Les cartes sont aussi en vente chez Mortimer Snodgrass, 56 rue Notre-Dame ouest, dans le Vieux-Montréal. Si vous n’y êtes jamais allés, profitez-en aussi pour faire le tour de la boutique, je retombe en enfance chaque fois que j’y vais!

Catégories :Uncategorized

Coup de cœur : EN MASSE

J’aime bien l’art urbain. J’apprécie le graffiti bien fait et bien placé, je suis un fan fini d’artistes comme Banksy et Shepard Fairey, et même si, à mon avis, le tag a à peu près la même utilité et la même esthétique que celle du chien qui lève la patte sur une borne fontaine — marquer son territoire — , je commence à deviner le travail typographique derrière.

 

Mes autres influences sont aussi diverses : des bédéistes aux maîtres anciens, j’ai la fibre visuelle assez sensible, et je ne suis pas le seul, apparemment.  Jason Botkin et Rupert Bottenberg sont derrière EN MASSE, un projet à la croisée des chemins entre l’imagerie commerciale, la bédé underground, le graffiti et les beaux arts. Le projet est une plateforme qui rassemble des artistes d’horizons différents qui le permet de construire une vision collective qui dépasse ce qu’ils pourraient créer individuellement.

Le résultat, des murales en noir et blanc, qui poussent ça et là dès que l’opportunité se présente, et assez souvent suite à des demandes. Pour ma part, je les ai découverts au fil d’une promenade nocturne sur Sainte-Catherine, en croisant une murale qu’ils ont réalisé pour le festival Under Pressure. Et si je ne m’abuse, je les a aussi croisés à un événement ou deux auparavant. Toujours la même fascination de les voir à l’œuvre, toujours le même émerveillement d’admirer le résultat final.

Et toujours le même coup de pied au cul : se lancer, dessiner plus, obéir aveuglément à l’appel de se dépasser…

Vous pouvez les suivre sur leur site (superbe, soit dit en passant!) ou sur Facebook.